Biographies

Yamina Abdous : chant

Née à Paris, de parents immigrés d’origine kabyle, Yamina grandit dans le devoir de se sociabiliser, de faire « comme les autres » pour ne pas être critiqué…  et avec une interrogation face à son appartenance.

Elle comprend parfaitement la langue berbère sans pour autant la parler.  

Passionnée depuis son jeune âge, Yamina commence à chanter aux cotés de sa soeur ainée. C’est en 2010 qu’elle intègre un cabaret itinérant où elle y interprète pour la première fois des chants berbères.

Elle créé en 2014, avec Florent Labodinière, ce répertoire composé de reprises de Matoub Lounes et de compositions en français dans une ambiance aux couleurs multiples.  Yamina nous conte, au travers de cet univers, le thème de l’identité dans sa diversité. 

 

Eric Le Guichard : contrebasse

Eric commence avec le saxophone à la fin des années 80 et le jazz qui va avec. Après quelques années au sein de groupes (La Famille Boost, Maoulika) ou compagnies (sur échasses avec Arpion Celeste, dans l’entresort Dginkobiloba…), Eric se perfectionne à la fin des années 90 au sein de l’EDIM (Ile De France) en y étudiant l’harmonie, l’improvisation, ainsi qu’en suivant les cours préparant au DE jazz au conservatoire de St Brieuc.

Puis il participe au projet Kekanta, big band dirigé par Louis Winsberg en 1998, année de la création de Sergent Pépère, fanfare avec qui il tourne toujours actuellement. Mais également avec Ouf La Puce, Big Band de Rennes 2, Aloha tiki club.

Depuis 2009, Eric pratique la contrebasse, avec laquelle il joue dans Hawaiian Pistoleros et Les Malentendus.


 
 
 

Florent Labodinière : tambura bulgare

Après dix années de guitare classique et d’étude de la musique classique, Florent Labodinière découvre les musiques traditionnelles du monde.

Il part une année en Inde du nord étudier l’art du raga au sitar et au sarod. Attiré par la musique orientale, il apprend le oud à Fès (Maroc), puis en Turquie avec le virtuose stanbouliote Sinan Erdemsel. Il s’initie également au cymbalum en Roumanie auprès de musiciens roms de Bucarest.

Florent monte en 1999 le groupe Bashavav, et en 2004, Oï Didaï, un combo de musique inspiré des Balkans, avec la collaboration de la chanteuse Morwena, Eric Moerman et Karine Germaix.

En 2007, la rencontre avec Amit Weisberger l’amène à créer deux projets autour des musiques séfarades et ashkénazes, projet qu’il poursuit avec Noëmi Waysfeld & Blik qu’il rejoint en 2009.

Ces multiples expériences à travers le monde lui confèrent une grande polyvalence, qui, traduite par sa guitare, son tamboura et son oud, sonne avec générosité et sensibilité. 

 

Camille Carte : batterie 

Camille s’intéresse au monde de la sonorisation et enseigne la batterie et la prise son de batterie à l’école FCIL son de Saint-brieuc. Par la suite, il décide d’intégrer l’école Agostini à Nantes mais s’abandonne aussitôt au piano dont il découvre la richesse rythmique et harmonique. 

Apprendre d’autres instruments lui donne l’envie de rendre service à la musique en tant que batteur. Il fonde aussi le groupe Kosham et s’intéresse à la composition.  Il enregistre en studio avec In A Nutshell et notamment dans les projets de Marcel Aubé (Bassiste Etienne Daho)  et Xavier Géronimi  (Guitariste Bashung). Il joue aujourd’hui dans The Dave Malis Project et La Breihzoucada.